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Titre du blog : Au fond de mon âme
Auteur : alinesecret
Date de création : 11-07-2012
 
posté le 10-03-2017 à 11:46:30

L'humour de Dieu

Parfois,

Je me dis que Dieu a beaucoup d’humour. Quand je dis beaucoup, je veux dire BEAUCOUP. Il aime apporter des réponses à nos questions, mais pas toujours de la manière à laquelle on s’attend.

Je crois que je n’avais pas autant rit de moi depuis longtemps. Et finalement, quel soulagement !

Pour vous permettre de comprendre un peu mieux, je vais vous raconter une petite histoire en deux temps.

Ces derniers temps, je commençais vraiment à désespérer.  Cela va faire un an que je suis célibataire, quasiment huit mois qu’aucun garçon ne s’est intéressé à moi. Je commençais réellement à me dire que je ne trouverais jamais personne, que je finirai mes jours seule, que j’étais prête à me mettre en couple avec n’importe qui, parce que je préférai être accompagnée de quelqu’un ne correspondant pas tout à fait à mes attentes plutôt que de rester seule jusqu’à la fin de mes jours. Chaque garçon, qu’il m’attire ou non était une cible potentielle, pour peu qu’il soit chrétien et fasse un pas vers moi.

J’étais sincère avec mes sentiments et mes émotions. A aucun moment je ne me suis remise en question. J’étais vraiment et simplement partie dans l’idée que le seul critère qui comptait à mes yeux était la foi que le garçon potentiel aurait en Dieu. Je pensais vraiment ne pas être capable de supporter la solitude très longtemps. Je pensais que ma peur de la solitude était plus forte que ma volonté d’une relation amoureuse belle et harmonieuse.

Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que j’étais ridicule.

J’étais désespérée, ce qui me rendait désespérante. Je priais nuit et jour pour que Dieu me permette de rencontrer un garçon, pour qu’il mette au plus vite sur ma route mon futur mari et le père de mes enfants. Je criais à lui, lui disant combien j’avais peur de finir seule. Combien j’avais peur qu’aucun garçon, jamais, ne s’intéresse à moi.

Et puis…et puis.

Hier matin, un garçon que je connais depuis quelque temps, que j’ai rencontré au GBU, m’appelle à 8h45 pour me demander si je voulais boire un verre le soir même. Je mentirai en disant que je ne l’avais jamais envisagé comme potentiel. Toutefois, lorsque tu envisages quelqu’un dans tes pensées, au-dessus de toutes réalités, dans un monde parallèle n’a rien à voir avec le fait d’envisager cette personne pour vrai. La simple invitation a déjà bousculé en moi tout un tas de certitudes. Alors que je clamais haut et fort que le physique n’avait strictement aucune importance, la première pensée que j’ai eu était : mince, il ne m’attire pas. Et d’un coup, le regard que j’avais sur ce garçon est devenu beaucoup plus critique. Beaucoup de choses qui ne me dérangeaient pas le moins du monde lorsque je ne le considérais comme un ami ont commencé à être dérangeantes, déjà dans mes pensées. Je me suis dit cependant que je préférais être fidèle à mes valeurs, et voir comment ce rendez-vous se passerait.

Pour tout vous dire, je pense sincèrement que c’était une blague. Nous n’avions absolument aucun point commun. Lorsque je parlais de quelque chose qui me passionnait, je voyais que ça ne l’intéressait pas vraiment, et inversement. Et puis, j’ai eu l’impression de passer un entretien d’embauche pour savoir si j’étais une épouse convenable. Ce que j’avoue, ne m’a pas vraiment plu.

Et d’un coup, j’ai été libéré de l’idée que je préférai être avec quelqu’un, n’importe qui plutôt qu’être seule. Et d’un coup, j’ai compris qu’en fait, je préférerai être seule toute ma vie plutôt qu’en couple avec quelqu’un pour qui je n’ai pas d’attirance physique et avec qui je ne partage pas de passion commune.  

Et d’un coup, simplement, Dieu m’a rappelé qu’il fallait que je lui fasse confiance, qu’il fallait que je lâche prise avec cette histoire de garçons. Il m’a montré au travers cette expérience que oui, certains garçons peuvent s’intéresser à moi. Que le problème n’est pas là. Simplement il m’a montré qu’il est le maître de tout, que je dois mettre ma confiance en lui.

Je crois que pour l’instant, j’ai compris la leçon : je dois arrêter de voir tous les garçons comme des cibles potentiels, comme des maris hypothétiques, et simplement attendre d’entrer dans les temps de Dieu.

Et je crois finalement pouvoir dire qu’en fait, ça m’ira si je reste seule. Être en couple, n’est pas forcément la réponse à tous mes problèmes.

Aller les amis, je vous fais des bisous.

Aline