Au fond de mon âme

Jour après jour je me bats contre le sentiment constant de ne pas être intéressante, de ne pas avoir d'ami, de ne pas être dégourdie, de ne pas être potentiellement appréciable, d'avoir l'air ridicule, grosse, moche...

Je ne fais que me comparer aux autres, en me disant: regarde-le, il a plein d'amis, il est trop cool, tous les gars/filles lui tournent autour, sa vie à l'air plus trépidente...

Pendant longtemps, je me tenais à l'écart des gens populaires, parce que je leur en voulait d'avoir autant de gens qui s'interressent à eux, sans qu'ils ne fassent rien, alors que je me battais tout le temps pour qu'on remarque ma présence. 

Encore aujourd'hui, des pensées telles que: Pourquoi autant de gens s'interressent à lui ? regardez comme il est hypocrite, comme il ne regarde que son nombril, comme il est creux et sans consistance !

Mais tout cela n'est que médisance ! 

Peut-être que moi aussi j'aurais pu devenir amie avec ces gens là si j'avais enfoui mes préjugés au plus profond de moi, et si j'avais décidé de leur laisser une chance ! 

Mais c'est vrai qu'ils me terrifiaient, que j'avais peur de ne pas être à la hauteur, pas assez bien pour eux. Du coup, je stressais, je begayais quand il s'agissait de leur adresser la parole. Ce qui est parfaitement ridicule, car Dieu nous à créer tous égaux, et nous aime tous autant ! 

Cependant, avec du recul, je me suis rendue compte d'une chose: C'est qu'on est tous différents dans notre façon de penser, d'agir, de réagir. On est tous des pièces de puzzle, qui s'emboitent dans certaines et pas dans d'autres. Ainsi, notre personne ne pourra jamais être ami avec tout le monde, et notre entente sera plus propice avec certains qu'avec d'autres. 

Toutefois, c'est totalement ridicule de se priver de relation avec certaines personnes pour la simple raison que nous ne sommes pas accordé. Peut-être ne deviendrons nous pas meilleurs amis du monde,mais nous n'avons rien à perdre d'essayer d'ouvrir la voie.

Bien sur, ceux qui ont conscience d'être au top de leur forme ne nous regarderons pas forcément d'un bon oeil. Cela pourra suscité moqueries, raleries. Mais acceptons les et avançons. Nous ne sommes pas fixe, et chaque jour nous évoluons. Ainsi, au lieu d'être abattu par leurs remarques, puisons dans leurs paroles pour en ressortir ce qui peut être bénéfique dans notre avancée de vie, pour atteindre et se rapprocher toujours plus de but que nous nous sommes fixés. 

Mon but personnel, c'est de ressembler toujours plus à Jésus. C'est ce qu'on appelle le chemin de la sanctification: se laisser conduire par lui, afin d'être meilleur chaque jour. 

Je sais que je ne suis pas parfaite, et même très très loin de là, mais j'ai confiance en lui, et je sais qu'il guidera mes pas. Je lui remets la personne que je suis, afin qu'il me transforme à son image. 

 Enfin, je voulais soulever un dernier point, c'est que j'ai compris aussi ce qui faisait que j'avais moins d'amis que d'autres personnes: j'aime la solitude. Bon, pas de trop non plus ! mais je n'aime pas passer vingt quatre heure sur vingt quatre avec des gens. Il faut que je trouve le moyen de me retrouver face à moi même et face à mon Dieu, afin de me ressourcer. 

En plus de cela, je ne suis pas très douée pour garder contact. J'aime écrire des lettres, mais pas trop non plus, j'aime recevoir des SMS, et en envoyer de temps en temps afin de demander des nouvelles et montrer que je pense aux gens, mais je ne sais pas encore (j'essaie, je vous le promets !) avoir une véritable conversation par SMS. Et les discutions instantannées comme sur facebook, bah je trouve ça relou, parce que tu es obligée de rester sur ton PC, attentif, à attendre la réponse bien souvent superficielle des gens, et qui met un temps fou à arriver parce qu'à l'écrit les conversations sont souvent soporifiques. Surtout en instantanné, parce que le but c'est de répondre vite, et vite signifie des courtes phrases sans consistance ! or ce que je recherche avant tout, c'est des connexions profondes, et que je ne sais pas parler de la pluie et du beau temps.  

Donc voilà, je ne sais pas si tu es comme moi, à lutter jour après jour pour sortir de ta tête toutes ses sottises qui te font croire que tu es nul parce que tu es différents. Ou si au contraire tu es parfaitement en accord avec toi meme. Dans ce cas, fait attention à ne pas blesser ceux qui se cherchent. 

Si en revanche tu es plus comme moi, tout ce que je peux te dire, c'est que ces pensées qui te rongent ne sont pas vraies. Tu es différents, d'accord! tu es peut-être moins sociable qu'un autre, mais tu as d'autant plus de qualités cachées. Et au fond, quand tu regardes avec objectivité, tu es quand même entouré. Un vrai ami vaut mieux que quinze millions de potes. 

Et surtout, n'essaie pas d'impressionner les autres, ils le sentent quand c'est faux. Soi juste toi même, et les gens finiront par voir en toi des qualités que tu n'as même pas conscience d'avoir ! Et même plus, car on ne devient pas ami avec quelqu'un pour ses qualités, mais c'est une force bien plus forte que cela, et totalement invisible et incompréhensible qui lie deux amis. Une connexion spéciale, qui des fois peut prendre racine dans des passions communes, mais qui peut tout autant venir de rien. 

De plus, ne base pas l'appréciation que tu te fais de toi même en fonction de tes amis, mais commence par t'aimer, toi . Essaie de te regarder avec un regard exterieur, et cherche au fond de toi ce qui te plait et ce que tu aimerais changer. par la suite, il te suffira de prendre le taureau par les cornes, afin d'essayer de grandir et d'évoluer dans le sens que tu as choisi ! 

 Moi, c'est Dieu que j'ai choisi, et c'est lui qui me fortifie jour après jour. Je sais qu'il m'aime comme je suis, mais pour lui rendre honneur, j'ai envie de lui plaire. Je sais que toute seule, je n'y arrive pas, peut-être es tu plus fort que moi , c'est pourquoi je lui demande de l'aide, afin qu'il me façonne telle qu'il le veut. 

 Je ne serais jamais parfaite, car je suis humaine et que le pêcher à corrompu la chair, mais qu'importe, ce qui compte, c'est que Dieu m'aime, c'est lui qui m'a créer, et il m'aide à avancer. Alors quand les pensées mauvaises m'envahissent, j'essaie de les chasser, car après tout, le Dieu, grand, parfait merveilleux m'accorde son amour, pourquoi je le renierais en me detestant ? 

--Aline

Dans ce large laps de temps durant lequel je n'ai écrit mot, plusieurs sujets de reconnaissance ont pris forme.

Tout d'abord, j'ai eu mon bac S avec mention très bien, alors que je n'osais même pas esperer la mention assez bien avec les notes que j'ai eu toute l'année. C'est vraiment un clin d'oeil de la part du seigneur! 

surtout que tenez vous bien, je savais, pas de manière sûre certes mais quand même, quel serait le sujet d'SVT , la matière au plus gros coef ! Je vous promets, j'étais en train de réviser sur le canapé dans le salon, et c'est là que j'ai eu un flash avec le schéma qui tomberait ! C'était vraiment extra ! Encore maintenant j'ai envie de crier Merci seigneur, car grâce à ça, j'ai eu droit d'avoir un 19 coefficient 8 sur mon relevé de notes. 

Mais surtout le plus grand sujet de réjouissance que je vais avancer aujourd'hui, est celui de mon baptême ! Je suis évangelique, et chez nous, on baptise adulte, quand on est vraiment en age de donner nous même l'orientation que l'on veut à notre vie. 

C'était donc Une des journées les plus importantes de ma vie, avec mon mariage et celui ou je me suis convertie !

C'était une journée parfaite, j'étais vraiment entourée des gens que j'aime, il faisait beau, j'ai vraiment ressenti Dieu à mes cotés, c'était une journée bénie, j'étais comblée. 

On était six, avec cinq du groupe de jeune à franchir cette étape. D'abord, on a du donner notre témoignage, et après, c'était le grand ploof . 

Alors voilà, je vais publier ici mon témoignage ! 

le voici : 

  Je suis née dans une famille chrétienne. J'ai grandit en entendant parler de Dieu, que c'était lui qui avait créer le monde, et envoyé Jésus pour nous sauver de nos pêchers.

A cinq ans, j'ai prié avec ma maman pour accepter Jésus dans mon cœur. Seulement, c'était surtout par peur de ne pas aller au ciel plutôt que par réel conviction et engagement.

Puis j'ai grandit.

Arrivée à la pré-adolescence, j'étais plutôt en somnolence spirituelle. J'allais au culte le dimanche, je croyais toujours que Dieu avait créer le monde et envoyé Jésus, mais je ne l'avais pas accepter personnellement.

C'est dans cette période de construction que j'ai commencé à me poser toujours plus de question sur le sens de la vie, ma place dans le monde. J'avais l'impression d'être vraiment toute petite, et même si j'étais entourée par une famille aimante, des amis, j'avais l'impression de ne servir à rien, et pire que tout, j'avais un certain sentiment de solitude et d'auto dénigrement. Je regardais les autres autour de moi, ils semblaient toujours plus doués, plus intelligents, plus beaux...du coup, j'avais l'impression de ne pas avoir de valeur, j'avais l'impression qu'on ne pouvait pas m'aimer. En tout cas, pas si on apprenait à me connaître vraiment, parce qu'en plus de ne pas être aussi bien que les autres, je me sentais mauvaise.

C'est dans cet état d'esprit que je suis arrivée au groupe de jeune. On venait de changer d'église et l'intégration était plutôt difficile.

J'ai alors commencé à ressasser en boucle toujours la même chose : tout est de ma faute, c'est parce que je ne suis pas quelqu'un d'assez bien...

Pourtant, un soir , c'était la veillée de Noël, une soirée partage, et là, j'ai entendu des gens parler de ce que Dieu avait fait dans leur vie. Ce jour là, j'ai vraiment remarqué que ces jeunes avaient quelque chose de plus que moi, que leur foi les faisait briller.

J'ai alors compris que cela venait de leur relation avec Dieu, et j'ai pris conscience que la mienne était inexistante, que je lisais ma bible méthodiquement, pour ne pas culpabiliser. Je me suis alors mise à pleurer, et je suis montée à l'étage.

Après cet épisode, Flora Seisser est venue me parler, me demander

Durant cette même période, ma maman avait décidé de m'inscrire au guide de lecture : rendez vous. Et donc après les fêtes, j'ai décidé de l'ouvrir et de suivre la lecture proposée. Le passage se trouvait dans Esaie 43 : parce que tu as un pris à mes yeux, que tu es honoré et que je t'aime, je donne des hommes à ta place, des peuples pour ta vie.

Je ne me souviens plus du tout du commentaire qui accompagnait le passage, mais ce verset m'avait particulièrement marqué. J'avais un prix tellement immense que Dieu payait le prix fort pour me garder près de lui ! C'est là que j'ai réellement compris la dimension du sacrifice de Jésus sur la croix. Qui est mort parce que moi qui suis mauvaise aurait du être totalement perdue, et pourtant Dieu m'aimait tant qu'il ne voulait pas me perdre, c'est pourquoi il a donné son fils pour mourir sur une croix ! C'est la dimension de toute la valeur que j'ai pour Lui !

Ce jour là, j'ai décidé de le suivre, j'ai décidé que j'acceptais que c'était pour moi aussi que Jésus était mort sur la croix, par amour ! En décidant de faire ce pas, je me suis aussi rendue compte d'une chose exceptionnelle : Dieu, tellement immense, tellement parfait s’intéressait à ma petite personne. Et prendre conscience m'émut profondément.

Depuis, j'ai traversé certaines épreuves, mais aujourd'hui je me rend compte que si j'ai réussi à les surmonter, c'est parce qu'il était là, avec moi, près de moi.

Voilà, aujourd'hui, je décide de me faire baptiser, car j'ai accepté Jésus comme mon sauveur, celui qui me ramène à Dieu, ce père d'amour qui a su me montrer que je n'étais jamais seule.

Lui qui est infiniment grand, nous tend la main à nous qui sommes tout petits, et aujourd'hui, j'ai fais le choix de saisir cette main.

--Aline

Pendant les vacances de la Toussain, qui remontent déjà à plusieurs semaines ( le temps me manque tellement que je n'avais pas encore trouvé un instant pour écrire cet article) j'ai fait un camp en Bretagne. (détail insinifiant je vous l'accorde, mais qui a son charme !)

Mon dernier camp en tant que campeur.

Figurez-vous que je l'appréhendais vraiment, car c'était exactement une semaine après le camp de l'an dernier que j'avais appris que mon père était gay, et une semaine après le camp de cet été que mon père est parti.

Du coup, dans ma tête j'avais imprimé ce schéma:

Colo --> recharger les batterie nottement avec Dieu (c'est un camp chrétien) --> diable pas content, s'acharne sur moi --> souffrances.   

De plus, il faut comprendre l'état psychologique dans lequel je me trouvais avant de partir pour saisir l'impact de ce que je vais vous partager ici.

La fatigue d'une fin de trimestre lourd en charge de travail n'aidant pas, j'avais sombré dans une profonde déprime. Et moi, quand je déprime, j'ai l'impression que personne ne m'aime, que je ne suis pas intéressante, que je suis nule et bonne à rien, qu'on ne tient pas à moi... etc.

Tous les soirs, ma mère en plus de devoir surmonter les épreuves que la vie lui inflige, subissait mes crises de larmes .

Le départ de mon père, ma classe qui n'était pas chouette et qui me donnait sans cesse l'impression qu'on se riait de moi, que j'étais une pauvre minable paumée car je ne trainais pas avec le gang des "populaires", et même l'impression que j'avais de faire honte à mes propres amis, pesait sur moi.

C'est pourquoi ma deuxième crainte était celle-ci: ne pas réussir à m'integrer , être seule dans mon coin. 

J'en voulait à Dieu de ne pas m'aider, de ne pas se montrer. J'étais lasse de vivre tout cela, j'étais lasse d'attendre que ma vie prenne enfin de la couleur. 

Et pourtant...

Je n'aurais pu réver mieux. Le seigneur m'a entendu ! alors que je n'étais qu'à un doigt de la dépression totale et des tentatives de suicides (bon, ok, j'exagère) il a mis sur mon chemin des personnes prettent à m'écouter et à me conseiller, à prier avec moi, et qui m'ont aidés à avancer.

Il a permis que je m'intègre, que j'ai le sentiment d'être entourée et liée à des gens qui me ressemblent , qui m'acceptent telle que je suis.

Il a permis que je reprenne (un peu) confiance en moi. Il m'a montré que je n'étais pas seule ! nottement, lorsqu'un après-midi, alors que la fatigue n'était pas des moindre, je m'étais assise dans un coin pour penser, réfléchir, déprimer, et que les idées noires ressurgissaient, il(s) ne m'ont pas laisssé seule ! A peine quelques minutes plus tard, ils étaient deux ou trois autour de moi à me faire des calins.

Voilà une preuve personnelle qui montre à quel point Dieu connait nos limites, et qu'il ne nous laissera pas souffrir plus que ce que nous pouvons supporter.

Je vais finir mon blabla par une tirade magnifique, qui résume TOUT:

Jésus change nos vies, Dieu fait grâce en donnant son fils, Jésus, mort, sacrifié sur une croix pour nous sauver. Avec Jésus réssucité, il nous est permis de vivre une vie nouvelle !

Aujourd'hui, je m'épuise dans ce monde de compétition, toujours plus à l'école, pression au travail... Avec Jésus, mes force sont renouvellées, je n'ai plus peur d'avancer car je sais qu'

--ALine.  

Mon père a quitté ma mère. C'est définitif, même si cette dernière ne semble pas s'en rendre compte.

C'est dur. 

Un ami m'a demandé ce qui était le plus dur pour moi dans cette affaire, et voilà ce que je lui ai répondu: 

Le plus difficile, c'est de voir que la famille en laquelle je croyais est détruite, et mon enfance envolée en fumée par la même occasion, tout comme la stabilité de la vie.

Le plus difficile c'est de voir que même une unité en laquelle tu avais confiance ne tient pas la route.

Le plus difficile, c'est de voir ma mère souffrir.

Et le plus diifficile, c'est de comprendre qu'on ne compte pas assez pour mon père, au point ou il ne daigne pas même rester avec nous. 

Je lui en veux, mais je ne sais pas comment réagir. Je me dis : je n'ai plus jamais envie d'entendre parler de lui ! Je veux qu'il disparaisse après ce qu'il a fait. Pourtant, c'est toujours mon père, et j'ai besoin de son contact et de sa présence pour grandir ! 

Aller, ma mission pour les jours à venir, soutenir ma mère, et lui apprendre qu'elle peut vivre même sans l'homme qu'elle aime, qu'elle ne doit pas le laisser détruire sa vie. 

--Aline. 

J'étais absente deux semaines, car j'étais en colonie de vacances.

Là, j'ai enfin pu être liberée du fardeau qui me pesait quotidiennement ! 

Un lavage de cerveau me diriez vous ? 

Oh non ! et plutôt le contraire: Une prise de conscience. 

Oui, j'ai pris conscience que si j'étais mal, si j'avais l'impression que rien ne changeait alors que je priais chaque jour pour que Dieu enlève le poid qui me pesait, c'est parce qu'au fond de moi, je n'en avais pas vraiment envie ! 

Oui, je me suis rendue compte que je priais pour lui déposer mes soucis, mais que je ne lui offrais pas le tout ! j'ai pris conscience qu'en fin de compte, je gardais mes soucis bien au chaud, baricadais l'accès et défier ensuite Dieu de venir chercher mes fardeaux derrière une muraille fortifiée . 

Alors je lui ai ouvert mon coeur, j'ai tout déposé à ces pieds. Et je peux vous dire, que le changement est radical ! 

Maintenant, je vais vous avouer que j'ai peur de retomber dans la position dans laquelle j'étais avant ce camp, mais je sais que le seigneur m'aidera à garder position pour lui !  

--Aline