Au fond de mon âme

Personnel

posté le 28-10-2016 à 22:57:18

Instant de solitude

C’est à la fois étonnant et déroutant de voir comment je ne suis plus du tout capable de profiter de mes instants de solitude.

 Je ne parle pas de la solitude dans le sens triste du mot. Je ne parle pas de ce sentiment qui nous oppresse, nous tord les boyaux, qui remplit nos journées de gris et nos cœurs de vide. 

 De toute façon, je suis persuadée qu’on peut se sentir seuls même lorsqu’on est entourés.

 Non, je parle de ces moments où par un concours de circonstances, il n’y a personne autour de toi. Que ce soit parce que tes collocs sont rentrées chez elles, ou parce que tes derniers plans se sont annulés, peut-être même que c’est juste parce que tu as prévu de profiter un peu de te retrouver seule pour te reposer ou pour travailler.

Toute la semaine, tu accumules une liste de chose à faire et tu ne trouves pas le temps pour cela. Tu mets de côté et tu rêves de ce moment ou enfin tu pourras prendre du temps pour toi. Pourtant, quand le moment vient, tu es perdu. Cette liste que tu remplissais avec attrait, la relisant avec envie te parait alors vide d’intérêt et tout ce à quoi tu penses c’est au fait que tu n’as personne pour interagir.

Tu cherches alors tous les moyens pour ne pas être confronté à ce moment. Ce moment où tu te retrouveras désœuvré avec pour seule activité ta pensée qui se perd dans un paysage de souvenirs, de conspirations, d’hypothétique : si je n’avais pas dit ça, ce serait mieux. Ce moment ou ta tête t’embête à revivre chaque moment de ta journée, de ta semaine. T’accusant de ne pas avoir été à la hauteur.

Je fais partie de ce genre de personnes qui rêvent de se retrouver seuls pour se ressourcer, mais qui dès l’instant où ils perdent le contact humain commencent à déprimer, ressentir la solitude.

Je n’arrive pas à travailler car lorsque je me pose à mon bureau pour avancer mes cours, je ne pense qu’à ça. J’ai l’impression d’être seule, que personne ne m’aime, qu’il n’y a personne pour penser à moi.

Je suis dépendante de l’activité. Je suis devenue dépendante des stimulations constantes et je n’arrive plus à simplement profiter de ces rares moments. Pourtant, je sais à quel point ils sont précieux ! C’est dans ces moments qu’on peut vraiment réfléchir, se poser les bonnes questions, grandir. On pourrait en profiter pour lire des tonnes de livres, emmagasiner des tonnes de nouvelles connaissances, faire quelque chose de constructif ou simplement travailler. Et pourtant quand je m’y retrouve confrontée, je me glisse sous mon lit pour regarder des vidéos YouTube qui ne sont en réalité qu’une perte de temps, afin de ne pas avoir à penser que je suis seule.

C’est affreux de voir comment, dans ces petits instants, j’ai l’impression que je serai seule toute ma vie. Que jamais personne ne prendra plus contact avec moi, que je n’arriverai plus à mener de conversation avec quiconque et que mes liens avec les êtres humains s’étiolent de minutes en minutes.

Et pourtant, je ne suis jamais seule ! Je sais que Jésus tient les rênes de ma vie ! Il est là, à mes côtés, me regarde. Ce ne sont que des sentiments, des émotions. C’est tout à fait subjectif comme ressentiment. Ce n’est pas un fait. Il faut que je me mette cela en tête ! Ce n’est pas un fait. C’est une interprétation faussée d’une situation tout à fait ordinaire.

Se retrouver seule face à soi-même est quelque chose de tout à fait sain ! Cela ne veut pas dire que je suis seule et abandonnée. Cela ne veut pas dire que personne ne m’aime. Cela ne veut pas dire que personne ne tient à moi.

Ce n’est pas parce que je suis seule une journée que je serai seule toute ma vie.

 Au lieu de remplir ma tête et mon cœur de ces angoisses, je devrai juste être en mesure de prendre soin de moi, de faire ce que j’aime faire, de ne pas avoir honte d’être seule. (Dans le sens factuel du terme)

La société nous fait croire que notre valeur se mesure au nombre d’ami qu’on a. La société nous fait croire qu’on peut rompre l’enveloppe de notre être pour briser la solitude. Mais la vérité, c’est que nous ne sommes que des entités finies et non miscible tel l’huile et l’eau. Chacun pense à lui avant de penser à l’autre. Et c’est ainsi ! On doit apprendre à prendre soin de nous-même. C’est la seule manière de ne pas être déçu des gens qui nous entourent.

Je ne crois pas que le vrai partage existe. Chacun essaie de remplir la solitude de son cœur en créant des liens avec d’autres êtres humains.

Je ne dis pas que c’est une mauvaise chose. Au contraire je pense que les relations humaines peuvent nous apporter beaucoup de bonheur dans la vie.

Je dis juste que nous ne devrions pas en être dépendant.

Mais j’en suis dépendante.

Je veux pouvoir aimer les gens non pas parce qu’ils remplissent ma solitude, mais parce que l’amour de Jésus s’exprime à travers moi. Je veux pouvoir aimer les gens sans rien attendre en retour, juste les aimer pour donner. Je ne veux pas m’intéresser à eux pour qu’ils s’intéressent à moi. Je veux m’intéresser à eux pour leur partager un peu de cet amour que le père m’a donné.

Et pour cela, il faut que je m’affranchisse de cette peur de la solitude.

Et pour cela, il faut que je me tourne vers mon Dieu quand ces émotions remplissent mon âme.

Je sais qu’il est là, mais parfois je ne le ressens pas. Je sais qu’il est là et qu’il attend seulement que je me tourne vers lui.

Je veux apprendre à devenir ma meilleure amie, je veux apprendre à devenir sa meilleure amie. Qu’on puisse tous les trois former the perfect trio. Je veux me suffire à moi-même tout en étant dépendante de lui.

Est-ce que c’est bizarre ? Est-ce que tu comprends ?

Je vais te laisser sur cette réflexion à présent. Je sais qu’elle n’est pas totalement finie pour moi, mais j’ai un peu de mal de trouver les mots appropriés à mes idées. Alors c’est déjà une amorce et on s’en contentera pour aujourd’hui.

Je te fais de gros bisous,

--Aline

 


 
 
posté le 29-09-2016 à 13:26:31

petite synthèse personnelle

J’avoue ne pas savoir encore la direction que mes doigts et mes pensées donneront à cet article. Ce que je sais, c’est que j’aimerai aborder plusieurs choses. D’abords, j’aimerai parler de la fin de mon voyage, du retour à la normal, de tout ce que ça m’a apporté. J’aimerai aussi mettre sur papier (ou fichier Word) les dernières réflexions que j’ai pu avoir sur ma vie et aussi les craintes et les combats d’aujourd’hui.

Mais par où commencer quand ces sujets sont si vastes ?

Je crois que je n’ai pas écrit depuis que je suis rentrée en France. Je pense que je n’ai pas eu beaucoup de temps à l’introspection, mais aussi et surtout que jusque-là, il m’était impossible d’accéder à certains souvenirs car il m’était trop difficile d’accepter que ce temps soit derrière moi. Aujourd’hui, j’aimerai vraiment prendre le temps de me poser afin de réfléchir sur l’année qui s’est écoulée.

Ce que je peux noter, c’est combien mes souvenirs sont étrangement teintés de nostalgie. Il suffit que je pense à une rue, un magasin, l’odeur d’un couloir pour que l’image s’impose à moi de façon beaucoup plus forte que pour le reste de mes souvenirs. Je ne pense pas à mes anciens appartements/chambres avec autant d’émotions que lorsque je pense à mon appartement à Trois-Rivières. Je ne pense pas aux anciens cafés dans lesquels je me suis posée avec cette émotion douce-amère comme lorsque je pense au café Morgane. J’arrive encore clairement à voir dans mon esprit les routes que j’ai emprunté tout au long de l’année, les salles de classes, les supermarchés, les restaurants, le tout teinté bien plus vivement que mes souvenirs de cet été ! J’avoue ne pas avoir d’hypothèse sur cette étrangeté. Cependant, je peux dire que ça rend le retour à la réalité beaucoup plus difficile. En effet, il me suffit de pas grand-chose pour retourner là-bas, et m’y perdre.

Pourtant, il y a eu tellement de joie dans ce retour ! J’ai pu retrouver des amies que je n’avais pas vu depuis tellement de temps, et j’ai l’impression que ces amitiés sont bien plus fortes que lorsque je suis partie. Mais ce qui est difficile toutefois, c’est de s’insérer dans un monde qui à continuer de vivre sans moi. Ce n’est pas comme si j’étais nouvelle dans un endroit où il me reste tout à découvrir et où l’excitation des nouvelles rencontres et de nouveaux lieux m’enivre. Non, je suis dans un endroit où je connais les gens de loin, où j’ai des souvenirs pour la plupart douloureux et où je suis dans l’obligation de faire des mises à jour entre ce qui était ma vie autrefois et ce qu’elle est actuellement. Revenir sur les traces du passé est un exercice difficile, sachant qu’une des raisons principales pour laquelle je suis partie, c’était pour être délivrée de l’emprise que la vie avait sur moi. Aussi, le fait de retrouver un ancien environnement avec les anciennes habitudes qui vont avec me donne l’impression de n’avoir pas vraiment vécues ces expériences, de n’être jamais vraiment partie.

Pourtant, tant de choses ont changées !

Ce voyage a été une réelle bénédiction. Oui, il y a eu des hauts et des bas, mon année n’a pas été rose à 100%, et pourtant, cela m’a transformé.

Pour aller plus loin, je pourrais même dire que ce voyage m’a guéri. (Enfin, Dieu a utilisé ce voyage pour me faire grandir et sortir de l’état dans lequel je me trouvais.)

Je ne sais plus si j’en ai réellement parlé sur ce blog, mais au moment de partir, j’étais en quelque sorte en dépression. Je ne m’en suis pas rendue compte tout de suite. C’est venu tout seul, petit à petit. Ces derniers temps, je me suis replongée dans ces souvenirs douloureux car je me suis dit que c’était le meilleur moyen de soupesé la façon dont Dieu m’a béni et comment l’Esprit a travaillé en moi pendant cette année. Alors je me suis rappelé ces longues nuits à pleurer, demandant à Dieu d’envoyer un camion m’écraser. Je me suis rappelée ce vide oppressant, ce sentiment que personne ne pouvait m’aimer. Je me suis rappelé l’impossibilité de ressentir de vraies émotions positives. Je me suis rappelé ces longues crises d’angoisses, la peur des gens, le repli sur moi-même. Je me suis souvenue de ces longues journées de procrastination, de ces moments où en l’espace de 10 minutes je mangeais tout ce que je pouvais trouver. Je me suis rappelé ces larmes. Ces larmes. Ces larmes. Mes yeux bouffis au réveil. L’impossibilité d’en parler. Si j’en parle, je vais être un poids. Et puis de toute façon, j’arnaque le gens. Ils ne le savent pas, mais ils perdent de bien précieuses minutes de leur temps à le passer avec moi.

Ces quelques phrases, ces quelques mots, c’était mon quotidien. Et personne n’a su. Personne n’a su à quel point c’était difficile. A quel point je n’avais juste pas envie de continuer à vivre. A quel point la vie me semblait être une épreuve insurmontable. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais obligée de vivre puisque la vie me semblait être sans saveur, juste douleur. Je me suis éloignée de mes amies, je n’ai jamais accepté que mon petit ami puisse vraiment m’aimer. Je ne lui ai rien donné. Il a certainement été la seule personne à avoir eu un aperçu de ce qui se passait en dedans de moi, mais même lui ne savait pas tout.

Je dis souvent qu’il y a eu trois raisons à mon départ : l’envie de fuir cet environnement qui me rendait malade et de me donner une dernière chance de trouver quelque chose qui me fasse dire que la vie en valait la peine, la relation houleuse avec ma mère et les projets d’avenir oppressants avec ce petit ami. Avec un peu de recul, je me rends compte que je ne l’ai jamais aimé comme j’aurai dû parce que je passais trop de temps à penser que c’était impossible qu’on puisse m’aimer moi.

 

Alors je me suis envolée. Je suis partie loin, de l’autre côté de l’océan. Ça a certainement été la plus belle décision de ma vie. Je suis arrivée dans un nouvel environnement où j’avais tout à découvrir, et cette excitation naissante a réveillé en moi l’envie de me reconnecter à la vie, de me réjouir de mon quotidien, de regarder les belles choses et non les mauvaises.

J’ai eu l’occasion de vivre pleins de belles choses, de suivre des cours qui m’intéressaient vraiment, de voyager, beaucoup. J’ai rencontré des gens qui avaient aussi leurs souffrances, je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule à vivre un combat intérieur. Petit à petit, mon âme c’est apaisée. 

 J’ai vécu pleins d’expériences formidables…mais je ne souhaite pas les détailler ici. Je veux plutôt écrire ce que cette année m’a apportée.

Déjà, j’ai appris que j’avais de la valeur peu importe le nombre d’amis que je pouvais avoir. J’ai appris que j’étais telle que je suis, unique et bien que qualitativement différentes des autres, tout aussi importante. J’ai compris qu’on a tous une personnalité différente, qu’on a tous une identité différente, mais qu’on est aussi tous bien plus que la simple enveloppe qu’on veut laisser paraître. J’ai compris qu’il n’y avait pas à faire de jugement selon les traits de personnalité des gens. Ce n’est pas parce que tu es extraverti que tu es mieux que celui qui ne l’est pas. Ce n’est pas parce que tu n’es pas drôle que tu es moins intéressant que le pitre du fond de la classe.

Aussi, j’ai compris que la vie, je la vivais pour moi. (Pour Dieu aussi) Je n’ai rien à attendre des autres, ni leur approbation, ni leur amitié. S’ils veulent me la donner, c’est génial, fantastique, merci Seigneur. Mais je continuerai mon chemin même si quelqu’un ne m’aime pas. Ça ne doit plus m’atteindre. Je veux pouvoir donner mon amitié en m’affranchissant du biais de réciprocité qui est propre à l’être humain. Je veux pouvoir donner sans m’attendre à ce qu’on me le rende.

 

Je me rends compte aujourd’hui que Dieu me remplit vraiment de sa paix et de sa joie. Pour la première fois depuis longtemps, je ressens de vraies émotions positives. J’arrive à me réjouir de ce qui m’arrive, j’arrive à avoir la pêche rien qu’en écoutant de la musique, en échangeant trois phrases avec un ami, en vivant.

 

Oui, par ce voyage et tout ce qu’il englobe (les rencontres que j’ai pu faire, les voyages, le temps qui m’a éloigné de mes souffrances), Dieu m’a redonné goût à la vie. Dieu m’a redonné espoir en la vie. Et j’ai d’autant plus envie de le suivre aujourd’hui.

 

Je continue à avoir ma tête qui bouillonne. Je continue à avoir peur de parler aux gens, à ne pas trop savoir quoi leur dire. Mais j’ai la force de le combattre, et de recommencer.

Je continue à avoir la crainte de ne pas trouver ma place. Dans quelle église je dois aller ? Est-ce que je vais réussir à rencontrer des amis qui seront comme une famille pour moi ? Qu’est-ce que je peux faire pour rendre ma vie significative ?

Je ne suis pas tout à fait sûre d’aimer les études que j’ai décidé de suivre. Je pensais vraiment qu’en rentrant en master de Neuropsychologie cognitive clinique, j’allais enfin faire exactement ce qui me plaisait. Mais pour l’instant, je ne suis pas si emballée que ça.

 

D’autres petites affaires me torturent le crâne. Mais dans le fond, je veux juste avoir foi en Dieu. Je veux proclamer qu’il a la victoire. Je me rends compte aujourd’hui combien il a conduit mon année, alors même que je n’étais pas tout le temps à la recherche de sa volonté et de sa présence. Chacune des épreuves par lesquelles je suis passée m’a fait grandir.

Je sais que Dieu utilise ces moments difficiles pour nous façonner.

 

Je reste moi. J’ai peur des gens mais je suis complètement tarée. Je suis celle qui rigole fort et dit n’importe quoi, mais peut tout à faire rester dans un coin sans ouvrir la bouche. Je suis remplie de contradictions, je ne me connais pas moi-même.

Mais Dieu me connaît. Il sait où je vais.

 

Un autre de mes combats ? Partager ma foi. Je ne sais pas comment faire. Mais je sais qu’il est là pour m’aider et qu’il me regarde avancer de mes pas de souris avec bienveillance.

 

J’ai peur aussi de ne jamais trouver un mari. De finir seule. Une fois encore, je veux croire que Dieu guide toutes choses.

 

Ma plus grande aspiration ? Rencontrer des gens avec qui je me sente moi-même, avec qui je puisse partager, avec qui je puisse grandir.

 

Mon objectif ? Prendre soin des relations que j’ai actuellement. Mes amis retrouvés après tant de temps. Recréer du lien, recréer le partage.

 

Ma plus grande reconnaissance ? La paix et la joie dans mon cœur, alors même que je me trouve face à tant d’incertitudes.

 

Merci Papa pour toutes ces bénédictions. Merci Papa d’être là avec moi.

Je t’aime.

 

--Aline

 


Commentaires

 

1. aurore  le 29-09-2016 à 15:13:40  (site)

Tu aimes écrire..!
bon retour à la normal..
3 rivieres tu étais au Canada ?
On est tjrs "seul" dans sa peau, et c pour tout le monde pareil.
Vu ton amour pour Dieu, tu devrais rentrer au couvent ?
Dans le texte d'avant j'aime bien le "coucou devant le miroir".. ça m'a fait rire..
on se regarde dans le miroir, et on se demande "mais qui suis je ?"

bonne continuation, et fonces dans le POSITIF !

(lu par hasard)

 
 
 
posté le 09-04-2016 à 21:06:16

Ces petites choses un peu étranges...

Est-ce que tu t'es déjà dit que tu étais bizarre, un peu différente ou décalée? 

Est-ce que tu t'es déjà dit que certaines choses que tu fais, penses ou ressens sort du commun ?

Mais finalement, ces choses font parties de toi, te rendent unique. C'est du moins ce que je me dis, et j'ai trouvé ça un peu drôle de les ressencer ici, histoire de pousser la réflexion jusqu'à son paroxisme dans l'étrangeté de mon être.

D'ailleurs, un petit détour par la philosophie. Est-ce vraiment étrange? Qu'est-ce qui est étrange? Est-ce uniquement une question de statistiques? Si la plupart du commun des mortels font certaines choses alors c'est normal, et sinon, c'est bizarre ? 

Bref, chacun est retranché dans son individualité, possédant des traits de caractères plus ou moins relatifs à la moyenne de la population. Pis c'est tout.  

Aller, en vrac, pour un sujet plus léger qu'à l'habitude, ce que je fais, ce qui m'insupporte et ce que je pense étalés devant vous.  

 

-Je déteste quand quelqu'un remue l'eau des pâtes en cuisson.

 

-J'adore écailler les oeufs, éplucher les légumes et fruits et les découper en morceau.

 

-Je me parle toute seule quand personne ne peut m'entendre. (Ou quand je pense que personne m'entend)

 

-Je me fais coucou à chaque fois que je vois mon reflet dans un miroir.

 

-J'adore quand mes ongles sont longs parce qu'ils font du bruit sur les surfaces dures.

 

-Je me fais des auto-challenge dans la douche en essayant de mettre l'eau le plus chaud possible et augmenter progressivement jusqu'à ce que ma peau ne puisse plus le supporter.  

 

-J'arrache toujours l'étiquette de ma bière ou de n'importe quelle bouteille.

 

-Si j'ai un papier en main, une épluchure de mandarine, etc, Je ne peux pas m'empêcher de la réduire en bouillie. (En charpie, en millier de petits morceaux.)

 

-Je laisse souvent echapper un gloussement quand un prof parle (ou n'importe quelle autre personne) et quand on me demande pourquoi je rigole, je me rends compte qu'effectivement, il n'y avait rien de drôle.

 

-Parfois il m'arrive d'avoir des regain d'énergie et je me mets à parler très vite, à sauter partout, à faire des grimaces, etc. Et c'est moments sont absoluments imprévisibles et incontrôlables.

 

-Je cherche toujours (souvent) à contredire l'autre, même si dans le font je suis d'accord avec lui. Du coup, je me mets à argumenter le point de vu opposé sans aucune raison apparante, alors même que ce point de vu n'est pas celui que j'adopte.

 

-Je n'ai pas vraiment de barrière ni de tabou. Parfois, je ne me rends pas compte que ce que j'ai dit était innaproprié ou ne regardait vraiment pas les autres.

 

-J'aime un peu trop philosopher. Mais souvent quand je pose une question sur laquelle j'aimerai qu'on réflechisse en groupe ou que je trouve vraiment intéressante, tout le monde me regarde de travers et continue leur chemin.

 

-Quand je sais que je vais devoir être avec des gens, je stresse des jours à l'avance de peur de ne pas savoir quoi dire le jour J. Pis quand je suis dans la situation, je bégaie, j'ai des trous blancs, etc.

 

-J'ai peur de me retrouver en dyade, face à face avec n'importe qui, même mes meilleurs amis, ça m'angoisse. Pourtant, l'idée de monter sur une scène pour un concert/du théâtre, ne me fait pas peur. (ou produit du stress productif) 

 

-J'aime toutes les sortes de musiques à partir du moment ou je sais que ce sont des vrais musiciens qui sont derrière. Soit, si c'est du rap, ou de la musique électronique, je déteste parce que je considère que ce ne sont pas de vrais musiciens.  

 

-Je regarde des milliers de vidéos qui portent sur le maquillage/la beauté, etc. A chaque fois je me dis que j'ai perdu 5 minutes de ma vie. Pourtant je continue et recommence.

 

-Un jour, je peux sortir en jogging pas maquillée, les cheveux en bataille. Le lendemain, je serai maquillée comme une voiture volée, les cheveux brushingués et je porterai un blazer avec une robe et des talons. 

 

-J'aime faire des jeux de mots pourris. Je suis pour la libéralisation de toutes les sortes d'humour (sauf les blagues de cu). Alors je me force souvent à rire aux tentatives de mes amis bien que je n'ai personnellement pas trouvé ça drôle parce que je veux les encourager à continuer. Pis c'est pas parce que ça ne me fait pas rire que ça ne fera jamais rire personne.

 

 -Je n'aime pas regarder un film avec des amis. (Sauf au ciné) Je me dis que c'est une perte de temps car on n'est pas en train d'échanger, et que du coup je pourrai profiter de prendre du temps pour moi toute seule.

 

-Je ne peux pas passer une journée sans manger du chocolat.

 

 

Voilà voilà. Je suppose qu'il y a bien d'autres choses étranges que je fais, cependant, elles ne me viennent pas à l'esprit en ce moment donc...je peux difficilement vous les citer.

 

Je vais laisse,  

Je dois retourner à mes révisions.

 

--Aline 

 

 

 


 
 
posté le 22-03-2016 à 00:55:32

Libre

Je regarde le ciel, je pense à hier, je pense à demain,

Le printemps m'appelle, me montre le chemin,

La vie c'est des rencontres, des sentiments, la joie,

La vie, c'est des blessures, des pleurs, c'est toi.

 

Dis moi qui je dois être, je ne le serais pas,

Je suis libre comme l'air, je suis mon destin,

Je peux décider si la vie est belle,

Je peux décider que le soleil brille.

 

Je peux pleurer, parce que ça fait mal,

Je peux accepter, avancer, vivre,

Renoncer pour avoir plus, lui faire confiance, sourire,

Ou m'accrocher, cravacher, souffrir.

 

Ce n'est pas le paysage qui est beau,

Ce sont les yeux avec lesquels on le regarde,

Ce n'est pas la vie qui est belle,

C'est notre coeur qui déborde de paix.

 

Je peux souffrir, pleurer, avoir mal,

Mais je sais qu'il me donne la force,

La force du bien qui panse mes blessures,

La force qui me donne le sourire, l'énergie et le rire.

 

Je peux décider que tout va mal,

Je peux décider que tout va bien, 

Mais il est la réponse à la question de mon âme,

Oui il est le vide qui habite en moi.  

 

J'aime la vie, j'aime les gens et j'aime rire,

Parfois je suis fatiguée, lasse, tiste, 

Parfois mon coeur saigne, et parfois il chante,

C'est lui qui m'a tout donné, qui me fait vivre, merci.  

 

 


Commentaires

 

1. Thureli  le 24-03-2016 à 15:35:56

Très beau !!! Merci

 
 
 
posté le 11-03-2016 à 18:16:06

L'incompréhension compréhensible

Pourquoi ?


Il y a peu, je vous exposais tout l'amour que j'avais pour une personne en particulier. Quel bien il m'apportait, qu'elle joie il me donnait et je vous disais être comblée par la façon dont il semblait m'aimer. Cet article n'était en rien un mensonge. J'en ai pensé, ressenti chaque mot. J'ai profondément aimé cet homme. Cela peut sembler étrange puisque que dans le fond, je ne le connaissais pas depuis si longtemps, pourtant c'est la vérité. J'ai appris à le connaître, il m'a dévoilé ses faiblesses et je l'aimais encore plus. Il m'a montré ses forces, et je l'aimais encore plus. On a vécu des moments tellement intenses, que c'était comme si je le connaissais depuis toujours.

Bien sûr, il y avait l'histoire de la distance, qu'est-ce qu'on ferait quand je rentrerai en France ? tout ça tout ça. Mais je ne m'en inquiétais pas trop, parce que mon cœur me disait que ça irait, qu'on trouverait des solutions.

Apparemment, ça n'a pas été le cas pour lui. Envisager une relation à distance couplée avec certains petits points sur lesquels on était divergents (bien que pour moi, ils n'étaient pas insurmontables) ont installés un doute en lui. Il n'était plus sûr de suivre le chemin de Dieu.


Depuis qu'il m'a exposé cela la semaine dernière, mes émotions sont passées par toutes les couleurs. J'ai d'abords voulu rédiger un article pour tout vous dire, mais j'étais bien trop sous l'emprise de la colère. Puis vint la tristesse, la peur, l'incompréhension... la colère à nouveau. Un peu de ressenti pour Dieu au passage.


Je vous raconte un peu plus en détails les événements.


Lundi il y a deux semaines, j'étais à Montréal. On s'était posé dans un Starbucks, c'était un moment parfait. Face à la rue enneigée un peu salie par les voitures, on avait décidé de prendre du temps pour travailler. On a pas pu, parce qu'on était bien trop emportés dans notre conversation. Je lui ai demandé quelle était pour lui sa solution parfaite pour nous deux. il m'a répondu qu'il voulait me mettre dans sa valise et m'emporter avec lui à Toronto. Ensuite on a blagué de tout et de rien. Il m'a dit que quoiqu'il arrive, je serais toujours sa meilleure amie. Aveuglée, je n'ai pas vu les signes avant-coureurs.


Je rentrais le soir même pour partir en vacances. Ce n'est qu'en arrivant dans notre gîte que j'ai eu son message. Il me disait qu'il faudrait qu'on discute le week-end suivant, quand on se verrait. J'ai un peu insisté pour savoir de quoi on devrait discuter, et il m'a vaguement laisser sous entendre que c'était la fin de nous. Je me suis effondrée. J'étais sous la douche et j'attrapais mon portable à chaque vibration pour voir s'il ajoutait quelque chose. Puis, je suis allée me glissée sous une couette pour laisser libre mouvement à mes larmes. (oui, des larmes, ça bougent.) J'ai dit que je ne voulais pas manger, que je ne pouvais plus manger, plus jamais. Mais finalement, je me suis accrochée à l'espoir que ce n'était pas tout à fait ce dont il voulait me parler. Qu'on verrait bien quand je pourrais l'appeler. C'est sur cette note d'espoir que j'ai pu survivre aux trois jours de grand froid qui m'attendaient.


On est arrivées le jeudi soir. J'ai attendu toute la nuit qu'il me réponde pour qu'on puisse s'appeler et éclaircir la situation. Il s'était endormi. On n'a donc pu s'appeler que le vendredi matin. Et là, vraiment, ça a été le bouleversement total. Je m'attendais à avoir un échange, qu'on parle de doutes peut-être, mais il avait déjà pris sa décision. Il n'était pas sûr qu'on suive le chemin de Dieu, et il ne voulait pas de relation longue distance.

Voici ce que j'ai écrit l'après-midi même, les larmes le long des joues.

« Tu me dit que pour toi, trois ans, c'est trop long. Qu'on prend tout les deux des directions opposées, et que tu te dois de prendre une décision raisonnable. Par amour. Je ne comprends pas. Comment peut-on blesser quelqu'un à le faire saigner de l'intérieur, à lui enlever toute envie de vivre, par amour ? Tu me dis que tu suis ton instinct, que c'est comme si Dieu t'avais parlé. Tu me dis que la dernière relation longue distance que tu as eu n'a pas marché, tu as fini par la tromper. J'essaie de te dire que c'est différent entre nous. Qu'on est deux personne différentes. Tu me dis que tu n'as pas espoir en nous. Je te dis que je suis prête à reprendre mes études à Montréal, tu me dis que tu m'en voudrais de faire ça. Je pleure. »


Je suis rentrée dans une colère phénoménale. J'étais en possession de sa carte de crédit, j'étais prête à le ruiner. L'incompréhension totale m'avait envahit. J'avais décidé de reprendre les rennes, de lui faire du mal. Je me suis faite aussi jolie que possible, me maquillant même alors que je ne l'avais plus fait depuis des mois. Heureusement, j'ai eu le réflexe d'appeler ma mère. Elle m'a de suite calmée. Elle m'a permis de voir les choses autrement : « lui aussi doit souffrir, il t'aime. Laisse lui le temps de se trouver, ne fait rien que tu pourrais regretter ensuite. »


On s'est vu. Ça m'a fait mal. Je n'ai pu détourner mon regard de lui de toute la soirée. Il était le plus beau, il n'était plus à moi. Enfin, on a pu prendre du temps tout les deux pour parler. Ça a commencé par des pleurs, ça a fini par des rires. On a passé le week-end ainsi. Quelle difficulté de me tenir loin de lui ! Je pense que même si on avait encore été ensemble, on n'aurait pas passé autant de temps l'un avec l'autre. J'avais prévu être la plus distante possible, je me suis rendue compte que j'avais trop besoin de lui. J'ai voulu lui dire à un moment donné que c'était difficile pour moi d'être uniquement amis, que je préférai couper les ponts, il m'a dit qu'il avait trop besoin de moi, parce que j'étais la seule en qui il pouvait se confier.

Puis, on a décidé de prendre du temps le samedi soir.

On a parlé longtemps, longtemps. Il m'a dit qu'il était perdu dans sa relation avec Dieu, qu'il voulait se trouver, qu'il voulait pas me faire souffrir. J'ai trouvé ça honorable. Je me suis dit que s'il me quittait pour investir sa relation avec Dieu, alors j'allais le laisser partir. Et j'allais prier pour lui. Il m'a dit qu'on était des amis amoureux. Il m'a dit Qu'il fallait qu'on règle nos petits problèmes et qu'il reviendrait me chercher, peu importe ou je serai. Je l'ai cru. Je me suis dit que je pouvais l'attendre.


Je suis rentrée sereine de ce week-end. Si c'était mettre Dieu au centre, alors je disais oui, et je n'en attendais pas moins de mon futur petit ami. Je me suis même faite la réflexion que j'agirai exactement de la même façon qu'avant, que je n'apposerai juste plus les mots parce que concrètement, c'est ce que je pensais qu'il avait besoin : pouvoir se dire qu'il était seul avec lui-même et Dieu.


Tout serait merveilleux si ça c'était arrêté là. Moi sereine, ayant espoir en la renaissance de notre relation. D'ailleurs, la semaine a bien commencé ! On s'est appelé le lundi soir. Comme si rien n'avait changé.

Mais tout s'est embrouillé par la suite lorsque ma frustration a pris le dessus. Il est très occupé en ce moment et j'avais l'impression qu'il s'éloignait de moi. Alors quand on s'est appelé jeudi soir, j'étais pas trop de bonne humeur.

Là, je lui ai demandé s'il avait avancer dans son cheminement avec Dieu et dans ses réflexions sur nous. Il m'a vaguement répondu qu'il avait pris le temps de prier un peu, mais que pour nous rien n'avait changé, parce qu'il attendait un signe clair et que tant qu'il n'aurait pas de signe, il n'y aurait pas de nous.

J'ai été blessée, éberluée. Il n'a pas fait sa part du marché ! Il est resté passif à attendre un signe divin ! Je crois que l'espace d'un instant, j'en ai voulu à Dieu. Puis après, je lui en ai voulu à lui. Ce n'est pas ma conception des choses que d'attendre un signe avant d'agir. Pour moi, c'est la meilleur façon de se déresponsabiliser, surtout quand on n'est pas vraiment en recherche d'une réponse.

Alors j'ai explosé, je lui ai dit combien je trouvais son comportement égoïste, combien s'était injuste de sa part d'avoir pris la décision tout seul.

Je crois que je l'ai blessé un peu plus encore. J'ai continué à parler, à dire des bêtises parce qu'il ne répondait pas et que ça me rendait folle. Je lui ai dit que je trouvais cela injuste qu'il ne me dise pas s'il y avait de l'espoir pour un nous. Parce que j'étais prête à attendre le temps qu'il se retrouve, le temps qu'il règle ses problèmes personnels, le temps qu'il se fonde en Dieu. Mais que s'il était sûr qu'il n'y aurait pas de nous possible, je n'étais pas capable de rester son amie, parce que j'en voudrais toujours plus.


Seulement voilà, entre être son amie malgré la souffrance que ça m'importe de ne plus l'avoir que pour moi et ne plus avoir de contact avec lui, je choisi la première solution. Je ne peux pas couper les liens, je lui suis attachée comme je n'aurai jamais cru possible de m'attacher à quelqu'un.


Il a fini par me dire que finalement, on resterait des amis et non des amis amoureux parce que cela impliquerait fidélité, et qu'il ne veut pas que je me sente obligée de lui rester fidèle.

Le problème dans tout ça, c'est que je ne veux que lui. Mon cœur, mon âme ne veut que lui. Je sais pertinemment que si je me mets en relation avec un autre garçon, se sera pour combler le vide émotionnel qu'il a laissé derrière lui. Et j'ai peur, j'ai très peur de ne pouvoir résister si jamais un garçon s'approche de moi.


Alors voilà, je ne peux faire qu'une chose : tout remettre entre les mains de Dieu. Lui remettre cette souffrance qui transperce ma poitrine, lui remettre ma crainte de finir à jamais seule ou avec quelqu'un qui servira à combler ce vide. J'aurai envie de prier pour que Dieu lui envoie un signe distinctif , et en même temps, ce n'est pas à moi d'influencer les plans de Dieu.

Je veux juste prier pour qu'il puisse trouver la paix, pour qu'il puisse se trouver et pour que cette séparation lui apporte ce qu'il en attend.


Je ne pourrais jamais renier à quel point c'est une personne formidable qui a été magané par la vie, et j'espère de tout mon cœur qu'il va pouvoir s'épanouir.


--Aline

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article