Au fond de mon âme

Personnel

posté le 21-04-2015 à 11:22:18

Dans le tourment de mes pensées

Cela fait une éternité que je ne suis pas venue écrire ici. Pour des raisons à la fois simples et compliquées. 

Lorsque j'ai commencé à écrire, je n'avais pas du tout l'intention de divulguer l'adresse. J'avais juste besoin de me parler à moi-même. De m'encourager et de faire le point sur ma vie. Parce que je n'arrive pas à me confier à mes proches. Puis, je me suis dit que peut-être ce qui m'aider moi pourrait en aider d'autres.

Seulement, la pression de savoir que quelqu'un d'autre allait lire mes écrits est devenue trop forte. Il fallait que ce que je dise soit pertinent. Il fallait que ce que je raconte soit toujours pleins d'espoir, parce que c'est le message que je voulais faire passer. Pourtant, bien trop souvent, moi aussi je suis faible.

Toutefois, au fond de mon coeur, j'ai toujours aimé jouer avec les mots. Et je ne sais pourquoi, lorsque je n'écris pas, j'ai beaucoup plus de mal à garder le contrôle sur moi, et à savoir qui je suis. Ce n'est que lorsque je mets par écrits mes pensées, mes espoirs, et mes illusions, que j'arrive à voir clairement qui j'ai envie d'être et quelle personne je suis.Alors voilà, je reviens, décidée à être plus authentique que jamais. (ok, et vu le timing, ce n'est peut-être pas vraiment le bon moment, mes exams commencent cet après-midi, 16 heure.)

Mais j'ai besoin de faire sortir de moi ces pensées négatives qui me font voir la vie en noir, et me fond couler.

C'est donc le thème que j'ai choisi d'aborder aujourd'hui.

 

 

J'ai tout ce qu'il faut pour être heureuse. Enfin, évidemment, on peut toujours demander plus que ce que l'on a. Mais objectivement, j'ai une famille (avec qui je m'entends certes de façon assez chaude-froide), quelques amis (là, c'est un sujet un peu douloureux, je rentrerai en détails plus tard), un petit ami (oui-oui), assez à manger (trop, au vue de la balance). Je n'ai jamais eu de soucis à l'école (bac avec mention, etc.) Je fais des études qui m'intéressent, j'ai quelques petits talents (un peu de musique, un peu de dessin, un peu de création.) Et surtout, j'ai le seigneur dans ma vie. Sur qui je peux compter jour après jour et qui sans cesse me soutient.

Alors, de quoi je me pleins ?


C'est un peu difficile à expliquer, mes au fond, je dirai que mes pensées sont le problème. Comment être heureuse quand sans cesse, une petite voix dans vous tête vous dis :

"Tu n'es pas assez bien. Tu n'es pas assez belle. Tu n'es pas intelligente. Si tu parles à cette personne, elle se rendra vite compte qu'à tes côtés, elle va s'ennuyer. De toutes façon, toutes les personnes que tu crois être tes amis n'en ont rien à faire de toi. Tu cours après du vent. Pourquoi se lever le matin ? De toute façon, rien n'a d'importance. Tu finiras par mourir. Tu veux faire quelque chose de ta vie? très bien,mais tu n'y arriveras jamais, parce que pour réussir quelque part, il faut que quelqu'un croit en toi. De toute façon, dans ton église, personne ne s'intéresse à toi. Tu vois bien, quand ton père est parti, personne n'est venu te demander comment tu allais. Tu n'as pas d'amis, personne ne tient à toi. Ton copain, il reste juste parce qu'il a envie d'une petite amie. Dès qu'il rencontrera quelqu'un de mieux, il s'en ira. Tu vois, ta mère, elle t'aime pas. Elle ne comprend pas combien tu souffres, elle s'intéresse si peu à toi qu'elle ne te demande même pas comment c'est passé ta semaine lorsque tu rentres chez toi. Tu es la bonne poire de tout le monde, la fille gentille, celle sur qui les autres peuvent compter, mais toi, tu ne peux compte sur personne."

 

Alors j'en passe et des meilleurs, mais voilà mon lot quotidien. Je dois me battre chaque jour pour refuter ces pensées. Ce n'est pas moi qui les crée, elles sont là, à chaque instant. Si je reste seule, elles déferlent sur moi leur venin. Mais même lorsque je suis avec des gens, elles continuent à s'en prendre à moi. J'ai beaucoup de mal à entretenir voir créer des relations sociales parce j'ai toujours cette angoisse au fond de moi: que les gens se rendent compte que je ne suis qu'un imposteur, et que je ne leur apporterai rien. 

Mais je ne veux pas me plaindre. Je veux juste avancer et continuer de me battre.

Cet hiver, j'ai du prendre des anti-dépresseurs parce que j'ai fait plusieurs crise d'angoisse. Notamment une particulièrement forte vers noël. J'étais en train de jouer du piano, on avait prévu passer les vacances en famille. Ma grande soeur allait rentrer d'Islande. Et j'ai stréssé. Je me suis imaginée là-bas, seule dans mon coin, pendant que tout le monde serait en train de l'aduler, de l'idolâtré. Et même en cet instant, alors que j'écris ces lignes, mes yeux se remplissent de la buée douloureuse de ce souvenir. 

Ces pensées m'empêchent de me créer des relations authentiques. Pourtant, j'ai l'impression que c'est tout ce dont j'aurai besoin: une petite bande d'amis à la fac, arriver à être naturelle. Juste pouvoir aimer les gens, leur porter de l'attention, leur montrer que je suis là pour eux, tout en ayant des bonnes parties de rigolade. Je ne demande pas plus.

 

Alors bon, j'espère qu'un jour ça ira mieux, que le seigneur me délivrera de ces pensées. 

Qu'enfin j'arriverai à aborder la vie de manière simple et belle. Même si je sais que le plus beau n'est pas dans ce monde. 

 

A + les amis, à bientôt je l'espère.

--Aline 

 


Commentaires

 

1. thureli  le 21-04-2015 à 12:12:49

Merci d'avoir partagé tes sentiments, je pense qu'on peut se reconnaître dans ce que tu dis... Courage, tu es aimée !! Et ce que tu ressens par rapport à la vie, l'Ecclésiaste l'a aussi ressenti (tout est vanité...) mais il a reconnu que si on vivait pour Dieu ça pouvait valoir quelque chose ! Alors je te souhaite de pouvoir expérimenter jour après jour la joie qu'il peut donner. Bon courage pour tes exams et bonne chance. Bises

2. thureli  le 21-04-2015 à 12:14:01

Et merci de recommencer à écrire, j'aime beaucoup tes articles !...

3. Nacre  le 21-04-2015 à 13:17:21  (site)

Bonjour Aline,
je découvre ton blog et j'aime bien te lire.
Tu as bien fait de revenir poser tes mots dans ton univers.
Lumineuse fin de journée.A bientôt.

 
 
 
posté le 07-08-2014 à 21:58:53

Pourquoi j'ai choisi de croire.

Croire en Dieu, contrairement à ce que des gens extérieurs peuvent penser, ce n'est pas simplement avoir une quelconque illumination ou un esprit un peu niais. Ce n'est pas non plus toujours quelque chose d'inée. Simplement parce que la personne qu'est Dieu est bien plus grande que tout ce que l'on peut ne serait-ce qu'envisager ou saisir. Imaginez un instant l'espace...Sans fin. Cela ne vous donne pas le tournis ? Et comme la plupart des gens, lorsque quelque chose n'entre pas dans notre logique, on préfère passer outre et ne pas trop se mouiller, sinon on risquerait d'avoir le vertige. Voilà pourquoi croire n'est pas facile. C'est un choix. Et comme tous les choix, ce n'est pas une faiblesse, mais une force. Croire en Dieu, s'est accepter de s'humilier pour avouer qu'on explique pas tout, qu'on ne comprend pas tout, mais décider de déposer notre petite foi fasse à quelqu'un de beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grand. 

 

De plus, lorsqu'on décide de vivre avec Dieu, et pour Dieu, il y a des moments ou c'est beaucoup plus facile de croire que d'autres, notamment lorsqu'on a le privilège de ressentir sa présence. Ses moments là sont fabuleux, et doivent nous aider à avancer quand on ne le sens pas forcément à nos côtés.

 

Seulement, tout cela est une question de sentiments et d'émotions. Il serait bien trop facile d'avoir foi en Dieu si on l'entendait constamment nous glisser de gentils mots à l'oreille. Mais comme dit précédemment, même pour quelqu'un comme moi qui a la certitude qu'il est à nos côtés, on doit pouvoir se détâcher des preuves sentimentales pour prouver à Dieu qu'on a foi en lui, en toutes circonstances.

Vous connaissez l'histoire de Job ? Satan le tente en lui permettant de vivre les plus grandes crasses de l'histoire pour prouver à Dieu que si Job n'avait pas toutes les belles choses qu'il lui a accordé, il ne croirait pas en lui. Dieu laisse faire, Job résiste. Il a montré la qualité de sa foi.

De même, nous aussi, dans les épreuves, et les moments ou on ne le ressent pas, on doit garder la foi.  

 

Enfin, voilà ce qui m'a ammené à réfléchir.

Comme je suis un peu intellectuelle et légèrement scientifique dans l'âme, j'ai décidé de mettre par écrit les raisons rationnelles de ma foi. Ce n'est pas exclusif, car tout choix n'est pas cent pour cent objectif. Mais c'est un début.

 

La première raison qui me vient spontannément à l'esprit est la suivantes: L'espoir d'un avenir près de Dieu nous donne une raison d'affronter le présent. En effet, cela fait maintenant un mois que je travaille chez flunch (pour ceux qui on lu l'article précédent, Dieu est booooon !! :P). Je ne fais que 30 heures par semaine, et pourtant je n'ai l'impression de ne faire que deux choses: Travailler et dormir. (Manger est compris dans mon travail ^^) C'est là que je me dis: Si la vie s'arrête à ça, à quoi bon la vivre ? Je veux dire: on trime à l'école, on trime au boulot, on est trop vieux pour réellement profiter de notre retraitre (qui soit dit en passant, n'existera peut-être même plus quand ma génération atteindra 60 ans...) puis on meurt. Sans n'avoir jamais eu le temps de réellement profiter de la vie. (Evidemment, il y a des privilégiers, mais pour certaines personnes, cela se passe vraiment comme cela.) N'est-ce pas injuste ? Immonde même ? Ce n'est pas une belle perspéctive d'avenir. Cependant, croire en Dieu m'apporte une toute autre raison de vivre cette vie: La persepective de l'éternité. Peut importe si je n'ai pas pu profiter de mon été parce que j'aurai travaillé pendant mon temps libre, peut importe si je n'ai pas l'occasion de vivre des expériences sensationnelles, et des voyages à l'autre bout du monde. L'Eternité auprès de Dieu sera très certainement bien plus riche et belle que les plages de saint tropez. Alors oui, j'ai envie de croire que la vie est plus que simplement travailler pour nourir sa famille. 

 

Ensuite, j'aimerai vous donner une autre raison: Cela nous permet d'avoir une totale confiance au lendemain. 

Je sais que j'ai particulièrement de la chance, car il est très rare que je sois déborder par le stress. Mais c'est pour une seule et unique raison: non la confiance que j'ai en moi, mais celle que j'ai en Dieu. Je sais que tout ce qui se passe, c'est lui qui le conduit. Je sais que si je mets entre ses mains un exams, si ça volonté est que je puisse l'avoir, alors je l'aurai. De même, si quelque chose ne se passe pas comme je l'avais prévu, je peux dire que c'est parce que ce n'était pas dans les plans de Dieu. Beaucoup de gens aimerait connaitre leur avenir, moi je sais qu'il est bien gardé, et que peut importe ce qui arrivera, si je le remets entre ses mains, tout concourrera pour mon bien. De même, quand je parle de confiance au lendemain, cela comprend également en la mort. La mort fait peur à beaucoup de monde, mais si on croit, on sait on ou ira. 

 

Enfin, (je ne donnerai que trois raisons pour l'instant), la dernière est: avoir un confident partout et tout le temps, c'est génial ! 

Il y a quelques temps maintenant, mon père est parti de la maison. C'était vraiment un gros gros gros choc. Je me sentais vide, abandonnée, delaissée...Pourtant, le fait de pouvoir trouver en Dieu un père, a été pour moi le seul moyen d'avancer, et de me reconstruire. De même, chaque fois que je me sens seule, je sais qu'il est a mes côtés. Etant quelqu'un qui a un peu de mal socialement, savoir que quelqu'un est constamment avec toi, qu'il te connait par coeur, ne te juge pas, écoute tes craintes, et te prends virtuellement dans les bras quand ça ne va pas, ça , c'est le pied. 

Ainsi, croire en Dieu m'apporte le meilleur ami dont j'ai besoin, un père qui ne partira jamais, un consolateur. 

 

Voilà ce que j'avais à dire pour aujourd'hui. Je vous laisse avec touuuut mon amour. 

Pleins de bisous, 

--Aline. 

 


Commentaires

 

1. titeflamme  le 08-08-2014 à 14:33:08  (site)

Bonjour...
Je découvre ton blog et ouf!!! en plein coeur en pleine âme...Merci pour ce billet qui me remplit de joie...
Je te mets dans mes favoris et encore merci
Co

 
 
 
posté le 30-06-2014 à 16:28:15

Nos projets, toujours guidés par lui.

En ce moment, et depuis un petit bout de temps, l'avenir s'est transformé en un large brouillard devant mes yeux. J'explique. Voici la fin de l'année est arrivée, et avec cela le début des longues vacances. (Longues et non seulement grandes, car à la fac, c'est mi-mai qu'on se retrouve face àl'inactivité.)
 C'est une position qui ne me plait pas vraiment: ne pas savoir de quoi sera fait demain. 
En général, tout mon programme des grandes vacances est défini bien avant que celles-ci n'arrivent ! Colonie, vacances en famille, mon anniversaire, les amis, etc...
Mais cette année, je tenais absolument à travailler cet été, afin de pouvoir payer un appartement l'année prochaine. J'ai vécu une année dans une chambre universitaire, et je ne veux surtout ne jamais réitérer l'expérience.
 
Mais voilà que depuis janvier, date à laquelle j'ai déposé CV et lettres de motivations, j'attends de pouvoir savoir si oui ou non, j'aurai un job. J'avais proposé mes services pour juin, juillet et âout. Seulement, fin mai, n'ayant toujours aucune réponse, je pars dix jours chez mes grands parents dans le sud de la France. Super, jusque là, pas de problème majeur. MAis c'est là que je commence vraiment à me demander comment je vais faire l'année prochaine pour assumer l'appartement, et tout le toutim. 
 
Finalement, n'ayant toujours pas de réponse au dix juin, je décide d'organiser des vacances avec des amis, pour la fin du mois. Je commence à me réjouir de pouvoir partager ce temps avec eux, et ça me fait du bien d'y penser. M'imaginant travailler en juillet ou en août. Apparement, Dieu n'a pas vu les choses ainsi. Un beau matin, je suis réveillée par mon téléphone: on me propose un poste de serveuse pour deux semaines afin de remplacer un serveur qui s'était blessé dans le village ou j'habite. Super, car n'ayant pas le permis, il est facile pour moi de m'y rendre. Je suis toute excitée, je vois ça comme un clin d'oeil alors que je desespérais quand même un peu. Seulement, gros point noir sur fond blanc: Mon contrat qui dure seulement deux semaines tombe en plein pendant la periode où nous avions prévu partir. Je me dis que ce n'est pas si grâve, si je peux gagner ne serait-ce qu'un peu d'argent c'est déjà ça, et puis ça fera une expérience de plus pour mon CV. 
Malheureusement, je devrai aussi annuler une fête d'anniversaire à laquelle je tenais vraiment à assister. C'est difficile d'y renoncer, mais je n'ai pas le choix.
 
Je vais donc travailler de bon coeur, les premiers jours tout du moins. Le premier problème qui s'affiche sur le tableau: A mon arrivée, on me dit que je devrai travailler le dimanche midi. Je désespère vraiment, car je ne veux absolument pas louper l'église. Mais finalement, sur mon CV, je vois préciser que je ne travaillerai que le dimanche soir. Au grande joie ! Je suis comblée. 
 
Autre superbe nouvelle: l'anniversaire se passait le mercredi après midi, et je devais travailler pour le service de midi, soit jusqu'à 15 heure, ce qui rendait la chose plutôt compliquée. Seulement, ce jour là, il n'y avait pas beaucoup de clients, et j'ai été libérée à treize heure ! J'ai donc pu assister à cet anniversaire. Je ne vous dis pas combien j'étais dans la joie. 
 
Mais je me rends très vite compte que je ne suis pas faite pour le métier de serveuse: Ma maladresse et le fait que je sois un peu (beaucoup) tête en l'air me jouent des tours. Je n'arrive pas à suivre, et j'ai l'impression d'être un plomb plutôt qu'autres choses. Sans parler du fait que les horaires sont exécrables !  
Je commence à pester: Louper mes supers vacances avec mes supers amis, c'est très dur à encaisser. En plus, je fais n'importe quoi, je stresse, et je n'arrive même pas à servir une bière.
Je ne veux qu'une seule et unique chose: me faire licencier!
Mais là, une lumière vient éclairer la zone d'ombre: On m'appelle pour un entretien, juste à la fin de mon contrat, alors que les autres sont partis sans moi.
L'entretien se passe vraiment bien, et j'ai l'occasion de vivre quelque chose d'encore plus beau: ma patronne connait le responsable là-bas. Devant moi, elle l'appelle pour me recommander! (alors que franchement, je pensais qu'elle me détester, et me trouvait parfaitement incompétente.)  
Je ne sais pas, à cette heure-ci si je serai embauchée. J'aurai la réponse le 7 juillet, ce qui , une fois de plus, rempli mes projets de brouillard. Cependant, ce que je sais, c'est que même si je suis prise, je ne travaillerai qu'à partir du quatorze juillet. C'est une excellente nouvelle, car alors même que j'étais prête à sacrifier d'autres vacances avec d'autres amis, qui devaient se dérouler début juillet, j'ai pu dire que j'y irai. Et ça, ça me fait chaud au coeur. 
 
 Toutefois, si je suis prise, je pourrai vraiment dire que Dieu conduit merveilleusement bien les choses ! (et même si je ne suis pas prise, j'aurai toujours l'occasion d'avoir de belles vacances !) Si j'étais partie avec mes amis, je n'aurais jamais pu assister à cet entretien, et peut-être avoir la chance de trouver du travail!
 
Mise à part mes inquiétudes pour ce job, j'ai d'autres projets qui me tracassent: On a visité un appartement qui nous plait vraiment, et on attend toujours la réponse pour savoir si oui ou non, on l'aura. Aussi, on a prévu faire une coloc avec mon petit frère qui vient de passer son bac, et une amie qui vient de passer son concours d'infirmière. La question est donc la suivante: Mon frère aura-t-il son bac? Mon amie son concours?
Et enfin, j'aimerai vraiment trouver un job d'étudiant pour l'année à venir. Vais-je y parvenir ?
 
Je remets toutes ces choses à Dieu, car il conduit tout d'une main d'expert!
Et je vous laisse avec un verset, qui m'a vraiment permis de rester calme et de ne pas trop stresser, mais qui m'a également inspiré pour cet article car il m'a permis de regarder mon parcours actuel, et d'y voir le jeu du seigneur! Quel encouragement !
 
Proverbes 19 verset 21:
Il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets, mais c'est le plan de l'Eternel qui s'accomplit.
 
Seigneur que chaque chose se passe comme tu l'as voulu !
 
Je vous laisse avec plein d'amour et de bisous.
A bientôt les loustiques !
--Aline.  
 
 
Ps: mon amie est pour l'instant sur liste d'attente...Seigneur, aide moi à l'accepter, et permet que cela puisse vraiment se passe comme tu l'as prévu !  
 

 


Commentaires

 

1. ruth67  le 08-07-2014 à 13:09:06

Tu as raison, faisons-lui confiance !... et on verra quelles surprises il nous réserve...Clin doeil1

 
 
 
posté le 25-04-2014 à 22:47:16

tu me croirais si je te disais qu'une imperfection peut être parfaite ?

Me voilà, imparfaite, étendue sur mon lit. J'écris, car j'ai besoin de parler. Mettre à plat mes pensées est devenu naturel, mieux que cela, salvateur.

Si maintenant je ne m'exprime pas, je sais que cela va empirer, car je ne serai pas en mesure de faire demi-tour et de me reprendre en main. Alors chaque parole prononcée gagnera en agressivité, chaque pensée gagnera en obscurité, chaque dilemme deviendra infranchissable, une montagne qu'on ne peut escalader.

Aujourd'hui, encore, je suis face à mes limites.

J'aimerai me lever le matin, et ne plus être la même. J'aimerai me lever le matin, avec le sourire aux lèvres, passer une journée en étant douce, gentille et aimante.

Malheureusement, dans mon chemin vers la victoire, je me rends compte à quel point j'en suis loin.

Mes résolutions, je suis loin de les tenir toutes. Et alors même que j'essaie de prendre le taureaux par les cornes, je tombe et me fait piétiner.

C'est pourquoi aujourd'hui, je viens demander pardon. Pardon pour mes manquements, pardon pour mes erreurs, pardon pour le mot de trop qui peut-être t'a touché au coeur.

 

Ce qui fait de nous des humains, c'est justement notre imperfection. Et si tu es dans la même position que moi, si tu regrettes un acte, une parole, j'ai une bonne nouvelle pour toi.

Oui, tu n'es pas parfait, je ne dirai pas le contraire, même si c'est cela que tu veux entendre. Seulement, nous avons un Dieu de grâce, qui nous pardonne, encore et toujours.

Peut-être es-tu en train de te dire: Jamais plus je ne pourrai me regarder dans une glace, jamais plus je ne pourrai parler à cette personne, jamais plus je ne pourrai regarder ma mère en face...Je ne sais pas ce qui est en toi et qui noirci ton coeur. Mais peu-importe, car grâce à Jésus qui a porté tes pêchers, qui est mort sur la croix pour eux, (pour toi aussi du coup) mais qui a vaincu la mort, même les choses les plus mauvaises que tu pourras faire, il sera en mesure de te les pardonner.

 

Alors même si en ce moment tu as du mal avec ce que tu as fait, même si en ce moment, c'est difficile d'assumer, vient à lui, demande lui pardon, il te l'accordera et oubliera de retenir ces actes contre toi.  

 

De même, par moment je n'en peux plus. Je me dis: Seigneur, que fais-tu ? Je t'ai demandé un million de fois de changer cela en moi, je sais que je ne suis pas un témoignage lorsque j'agis ainsi ! Pourquoi me laisses tu ici ?

Seulement, je me rends compte du chemin que j'ai parcouru depuis que j'ai invité Jésus à vivre en moi. Il y avait beaucoup de boulot (Dis donc, il a du courage comme ouvrier !) et il y en a encore. Mais il est vrai, il est réel!

Il y a quelques temps, j'ai discuté avec une amie d'enfance. Elle m'a rappelé comment j'étais quand j'étais plus jeune. Sur le coup, ça m'a fait mal de m'imaginer qu'elle pensait cela de moi! Je lui en ai presque voulu. Mais d'un côté, je m'en suis aussi voulu à moi-même! Comment était-il possible que je puisse être cette personne si horripilante ?

Mais en y repensant, en analysant ses paroles et mes souvenirs, j'ai pu me rendre compte que j'avais réellement changé. Que la personne qu'elle m'avait décrite, c'était de l'ancien moi. Je ne me reconnaissais plus dans ces attitudes et agissements, pourtant, je savais très bien qu'à un moment cela aurait pu me décrire.

C'est à ce moment là que j'ai reconnu l'œuvre qui avait commencé en moi. J'ai remercié Dieu, car il a réellement un pouvoir sur le petit être que je suis, et il ne me laisse pas dans mes désordres.

Evidement, je tombe encore. Evidement, j'ai honte de tomber encore et toujours. Mais devenir semblable à Jésus est l'histoire de toute une vie, et j'ai envie d'en faire l'histoire de toute ma vie. Si j'avais atteint ce but, je ne serais plus ici.

 

J'ai juste envie de dire: je ne suis pas parfaite. J'ai lu un livre dont le slogan était: Dieu vous aime comme vous êtes, mais il refuse de vous laisser tel quel !

 

C'est également pour cela que j'ai envie de crier à toutes ses personnes qui jugent sans cesse (Et j'en fait moi même partie!) que personne, même pas elles n'est parfaite, qu'on peut dire quelque chose sur chacun d'entre nous.

 Et si on apprenait la tolérance, et si on aimait même quand la personne en face de nous fait n'importe quoi, nous agace?  

C'est mon but: apprendre la patience et l'amour. Et je sais qu'avec l'aide du seigneur, je ne pourrai qu'avancer.

 

Ainsi, pour insister sur le message que j'avais envie de partager ce soir: Personne n'est parfait, on fait tous des erreurs, mais il suffit de demander pardon, et par sa grâce, son amour, Dieu nous pardonne.

 

Et j'ai mieux encore, il veut vivre en vous, si vous l'accepter, pour vous aider à avancer, et donner un sens à votre vie.

 

Nous sommes des êtres imparfaits, mais il a un plan parfait pour chacun de nous.

Si tu as honte, il est près à oublier tes fautes. Si tu as peur en l'avenir, n'appelle pas le numéro qu'on nous vante à la télé, ne regarde pas ton horoscope. Fais confiance à Dieu, en son temps, il agira.

 

Alors Seigneur, moi aussi je veux te demander pardon pour mon imperfection, mais je sais, et j'ai confiance pour que tu m'aides à avancer, à toujours plus te ressembler.

 

Avec tout mon amour,

--Aline. 

 


 
 
posté le 22-04-2014 à 19:15:37

L'horloger qui sait jouer avec le temps.

Je vous parlais la semaine dernière de mon fameux coup de mou. C'est vrai qu'il y a des moments dans la vie où tout ne semble pas rose, où tout nous paraît difficile. Pourant, Dieu tiens le temps entre ses mains. Littéralement, véritablement. 

 

Ces derniers jours m'ont montré à quel point question timing, c'est lui le plus fort. Comment puis-je dire cela ? 

Tout simplement parce qu'il a permis que le moment de désespoir intense que j'ai ressenti la semaine dernière se passe juste avant que je ne tombe plus loin. Tu vois, je m'essouflais à gravir la montagne, laissant des larmes couler sous le poid de l'effort, oubliant pertinemant que Dieu me suivait avec sa voiture histoire de me pousser un peu plus loin. Comme un cycliste du tour de France qui oublirait que son entraineur se trouve dans la voiture à quelques mètres de lui, avec une équipe technique prête à réparer le vélo en cas de crevaison. Mais heureusement, le sommet de la côte n'était pas loin! Je dirais même plus, il est arrivé pile poile au bon moment. Je ne sais pas si j'aurais encore eu le courage de tourner les roues.

 

Et c'est dans ces circonstances que tu te rends compte que Dieu ne te laisse pas de dépatouiller tout seul, que lorsque tu fais appel à lui, il sait quand tu ne tiendras plus, et connait le bon moment pour te sortir du trou.  

 Cette expérience le démontre, mais ce n'est clairement pas la permière fois que cela m'arrive.

 

Bon, j'ai trois petites histoires à te raconter. Tu me diras après si oui ou non, toi aussi tu penses que Dieu c'est l'horloger par excellence.

 

Je vais commencer par te raconter en détails ce qui s'est passé ses derniers jours. Comme tu le sais déjà (si tu as pris le temps de lire l'article précédant), je n'étais pas bien pour diverses raisons. Comme j'en voulais à Dieu, il m'était impossible de sortir ma bible pour la lire, et par conséquent, je n'avais nul par où puiser l'espérance dont j'avais besoin. Mon comportement a alors totalement dérapé, et je n'arrivais même plus à me contrôler. Moi, mes pensées, mes paroles où encore mes actes. Cependant, en fin de semaine était organisé pour le week end de pâques un grand congré pour les jeunes chrétiens à l'institut biblique de Genève.

Un rassemblement de milles personnes zellées pour Dieu, avec des conférances, des moments de louange, etc...

Sincèrement, j'étais sceptique avant de m'y rendre. Franchement, étant donné que Dieu m'avait délaissé, et que je n'arrivais même plus à ne faire qu'une simple prière, je n'avais même pas envie d'écouter quoi que ce soit. (évidement, je parle ici des pensées que j'avais, je me rends compte à présent que cela est totalement éronné.) 

 C'est dans cet optique là que j'y suis arrivée. Et je te promets, le premier soir, je n'ai rien écouté. Je n'ai pris aucune note, et à part te dire que l'orateur était québéquois, je ne peux rien ajouter. Ensuite, les péripécies n'ont pas, mais alors pas du tout arrangés ma façon de penser. Nous dormions dans un bunker suisse avec 300 filles pour 3 douches, et dans les 20  mètres de notre box on était déjà 42, les 14 lits étant des lits superposés à 3 étages. La galère. Surtout que les filles ça papotent, et mine de rien, transpirent aussi. De plus, quand on s'endort à une heure du matin, et se réveille à cinq heure et demi, je peux te dire que tu es frais. Pire encore, il faisait tellement froid dehors, que je me suis mise à pleurer: "s'il n'y avait que le froid, je pourrais faire avec, s'il n'y avait que la fatigue, je pourrais faire avec, mais lutter contre le froid et la fatigue, c'est totalement inhumain !". Donc tu peux imaginer que le matin suivant, ce n'était pas mieux. Toutefois, je me suis attelée à prendre des notes, me disant que cela me permettrait de me concentrer, et de faire passer le temps. On a eu deux cultes ce matin là, et sincèrement, pour le premier, ça n'étais pas plus ça, mais le déclic c'est fait lors du deuxième . L'orateur était un américain, qui parlait en anglais, avec juste un traducteur. Il parlait avec sincérité et passion. Et j'ai commencé à vraiment accrocher. Surtout que je m'amusais à confronter ce que racontait le monsieur, avec la traduction qui était émise. (Bien sûr, pas avec chaque phrase, je ne suis pas bilingue, mais du moins celles que j'avais l'honneur de comprendre.) 

Et c'est là qu'une parole m'a touché. Le gars à commencer à dire que lui aussi, il lui arrivait d'avoir des doutes, il lui arrivait de se demander où Dieu se trouvait, mais qu'un vrai chrétien était celui qui continuait à servir Dieu et à grandir malgré tous les doutes qui pouvaient l'emplir.

Et là, le déclic est arrivé. J'ai continué à boire ses paroles, mais aussi toutes les autres conférences. J'ai vraiment pu être ressourcée, passer de bons moments avec mes amis, et aujourd'hui, je suis motivée pour me donner encore plus à Dieu, pour vraiment tout lui remettre et apprendre davantage sur lui par sa parole, mais aussi d'autres livres.

 

 

Voilà la dernière fois que j'ai pu expérimenter le parfait timing du parfait plan divin. 

Place maintenant à une autre experience qui n'est pas sans faire écho à celle-ci, et qui, finalement apporte un côté un peu scientifique à mes paroles. Puisque lorsqu'une expérience se répète, cela montre qu'il y a derrière un schéma pré-établi !

 

Ainsi, l'autre histoire s'est déroulée il y a un an et demie maintenant. (mince, comme le temps passe vite ! ) Je pense vous en avoir déjà parler dans un ancien article, cependant, tu n'as peut-être pas tout lu.

Donc voilà, il se trouve qu'il y a presque deux ans maintenant, mon père est parti de la maison. C'était un moment très difficile à gérer pour moi, car ma grande soeur étant elle partie pour ses études supérieurs, j'étais la seule présente pour pouvoir épauler ma mère. J'ai ainsi du porter à la fois la douleur d'une fille que son père abandonne, mais aussi une petite part (certes, ce n'est pas grand chose face à la douleur que maman a du ressentir, cependant, c'était déjà beaucoup trop pour moi) de la douleur qu'une femme ressent lorsque son mari la délaisse. C'était très très très dur. J'étais tellement épuisée moralement, que je pleurais chaque soir, et que mes pensées étaient toutes dirigées dans une direction: Je suis nule, je suis tellement inutile (il ne serait pas parti non ?), etc...Je pleurais, je pleurais, je pleurais. (quoi, je me repète ? et alors !)

C'est là que je m'étais inscrite pour un camp. Serieusement, si je me souviens bien, je n'avais nullement envie d'y aller. De toutes façon, j'étais tellement bonne à rien, inutile et invisible que je passerais le séjour toute seule, et que je ne me ferais pas d'amis. Pourtant, cela c'est passé absolument à l'inverse de tout ce que j'avais pu imaginer ! J'ai tissé des liens avec des gens formidables, j'ai fait de belles rencontres, mais surtout, j'ai pu prier, être ressourcée, et parler avec des gens qui ont été d'accord de me prêter leurs oreilles et de me donner des conseils. La proximité de Dieu ressenti pendant ce camp, la gentillesse de ces personnes qui m'ont tendu les bras et prêté leurs oreilles, tout cela m'a ressourcé, et permis de passer à autre chose. Aujourd'hui, je ne souffre plus de la même façon du départ de mon père, et l'état d'esprit dans lequel je suis aujourd'hui est tout droit tiré de ce dernier camp. Je peux le dire, et je le disais déjà à l'époque, ce camp est tombé à pic. Je ne sais pas si j'aurais pu me relever seule. C'était exactement ce dont j'avais besoin, au moment même où j'en ai eu besoin.

Si Dieu est pas maître du temps, je ne sais pas ce qu'il est !

 

Enfin, je viens te raconter une dernière histoire, encore plus ancienne. J'étais en troisième (je n'ai pas envie de compter les années, désolée ^^), et je n'avais pas encore réellement rencontrer Dieu. De l'extérieur, tout semblait bien se passer, cependant, j'allais extrêment mal. A l'école, pas de soucis, ma classe était trop cool, par contre, on venait de changer d'église, et tisser des liens avec des nouvelles personnes qui s'entendent toutes bien et qui se connaissent depuis toujours, c'est très difficile. Pourtant, ma soeur y était arrivée, pourquoi moi je n'y arrivais pas ? Très certainement parce que j'étais pas assez intéressante, non ? J'étais également très mal dans ma peau à cette époque là. Je rêvais d'avoir un petit copain, (comme ma grande soeur, bien sûr !) mais le prince charment n'arrivait pas. Cerise sur le gâteau, j'étais grosse, moche, et je ne savais pas m'habiller. Bref, la totale. J'ai alors arrêter de manger. Du moins, j'ai diminué la dose. Et lorsque je n'arrivais pas à me retenir (c'était vers noël, et les bredele, c'est tout de même appétissant) j'allais sur la cuvette des toilettes et me faisait vomir. (désolée de te choquer...)

Cependant, trois semaine seulement après le début de ma crise de boulimie, (on va appeler ça comme cela), on a eu une soirée au groupe de jeune. Je me suis mise à pleurer parce que ça n'allait pas, et une fille est venue me parler. On s'est ensuite envoyé des lettres dans lesquelles elle me disait à quel point j'avais de la valeur pour Dieu. Puis quelques jours après, j'ai lu dans ma bible un verset qui disait: parce que tu as un prix à mes yeux, que tu es honoré et que je t'aime...Esaie 43. Ce jour là, ce fut la révélation, et j'ai décidé de donner ma vie à Dieu, car sans lui, je ne pouvais plus avancer. J'ai repris les cinq kilo perdus en trois semaine, mais j'ai rencontré Dieu, cela a beaucoup plus de valeur non ?

Encore une fois, n'est-ce pas une preuve de la parfaite organisation de Dieu ? Car si à ce moment là, il n'était pas intervenu, je serais très certainement tombée dans un engrenage pas vraiment beau à voir, ni agréable à vivre!

 

Alors tout ce que je peux dire, c'est : merci seigneur !

Avec amour,

--Aline  

 

 


 
 
 

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